Presse

Sculpture musicale de Max Fueris

Exemple de la 6ème BHN à Lyon et alentours

par Simon Marsan - Octobre 2015

"...D’autres parts, c’est le corps qui est mit en relation avec la matière (l’objet) et le lieu (l’espace) comme cela se constate lorsque Muriel danse avec une tablette en bois (relation corps / matière) ou quand elle danse avec les pieds immobiles sur la tablette (relation corps / espace). Un peu plus loin dans la pièce, Max joue de la percussion avec ses mains sur la tablette en étant allongé sur le ventre. Comme les couleurs qui se mélangent dans un tableaux de Claude Monnet, plusieurs composantes de la performance de Max et Muriel sont mises en relation toujours dans une dimension spatiale. La résonance des corps qui se disputent une baguette avec la musique électronique accompagnant la scène de manière un peu plus rythmée, contribue à mettre en relation des éléments ne provenant pas de la même source (opposition réel / virtuel) mais faisant partis de la même œuvre. La performance du couple Fueris, joue sur les oppositions, les illusions, et les coopérations entre les différents éléments, comme, par exemple, lorsque la musique électronique nous parvient de devant à l’inverse de la voix naturelle de Max qui nous vient de derrière : il y a ici une opposition spatiale ainsi qu’une différence de source émettrice (machine / voix ou virtuel / réel)...Une sculpture musicale très réussie durant laquelle, le temps de la représentation, on se retrouve ailleurs, dans l’imaginaire de Max Fueris, plongés dans un hors-temps très apprécié."... lire la suite


Newsletter de septembre 2013 - JAZZ(S)RA

"Le Chapeau Africain" du Fernandez - Fueris Quartet

Formé en 2011 par le saxophoniste Michel Fernandez et le batteur Max Fueris, rodé par de nombreux concerts (on se souvient notamment de ceux de l'édition 2012 du Péristyle), le Fernandez-Fueris Quartet vient de sortir son premier album "Le Chapeau Africain". Complété par Damien Berrardà la basse électrique et parAndrzej Brychun étonnant trompettiste qui allie influences classiques et jazz dans la lignée d'un Ibrahim Maalouf, le quartet se nourrit des différents langages du jazz moderne en lorgnant tant du côté du free jazz que de musiques plus méridionales et africaines. Autour de deux reprises intéressantes, une version tonique du Footprints de Wayne Shorter en ouverture et un inattenduMambo Koyamal'album fait la part belle à des compositions originales et voyageuses de Michel Fernandez et de Max Fueris. Sur Almeria volutes de sax et de trompettes s'entrechoquent merveilleusement au fil d'accents arabo-andalous très enlevés. Titre tout à fait justifié pour Ici Palabres où après un exposé conséquent du savoir-faire de Michel Fernandez au sax, la trompette et la basse viennent à tour de rôle enrichir le propos dans un climat d'écoute d'une rare densité. Belle  mélodie pour Brazza Cry superbement taillé pour le mariage de la trompette et du sax alors que les tambours de Max Fueris s'imposent au fur et à mesure par leur omniprésence dense et magistrale.  La composition qui donne son titre à l'album Le Chapeau Africain est un morceau très élaboré transcendé par des solos très aériens de sax et de trompette qui relance  l'appel au voyage vers les rivages et les profondeurs de l'Afrique, une terre qui n'en finit pas  de nourrir le jazz. Un album sur lequel nous sommes souvent revenus cet été et qui au fil des écoutes révèle toute sa densité et ses trésors. A découvrir absolument sur toute les plateformes de téléchargement (Deezer, Amazon, ou iTunes...) ou auprès de Jazz In Situ 29 rue d'Ivry 69004 Lyon tel : 0478396120 Gérard Brunel


Big Bang 2012


Olivia Clain - Keyboards Magazine

 

On voyage dans le jazz...De free à Gospel, du rocambolesque au spectaculaire,...D'une mascarade à l'innocence, de tout à tant...On sautille sur 11 titres.

 

Max Fueris / ô Soleil

L'un n'empêche pas l'autre de toutes façon, et l'ensemble de Max Fueris ose les options naturelles, pique la musique dans le vif et neutralise le Temps, au profit d'un Plaisir...non diffus ! Naturalisons-le donc celui-là! Voici comme une autre musique instrumentale(très rythmé, rebelle) actuelle, que l'on n'appelle pas techno, se démarque du temps en parlant jazz et techno simultanément. Max Fueris arrive à mixer les deux tendances d'une manière très fluide et directe, naturelle et formidablement vivace. On profite ici des références qui caractérisent l'un et l'autre de ses univers. Il se trouve que l'on profite ici des moments rares quand le jazz peut nous faire des effets "technoïde" sans le devenir vraiment, et sachant faire encore vibrer les derniers composants electroniques battant au coeur de nos home studio.

Max Fueris prête donc son nom à un groupe qu'il forme avec cinq autres acolytes. Savaient-ils, tout en jouant, qu'une vivacité décidément taquine, s'échape d'eux, même au travers de disques ? Ici quand les vibrations musicales et humaines osent se combiner comme elles semblent le faire, marquant si bien l'état ponctuel vivant de chaque élément qu'un groupe est capable de produire cet effet-là, transmis à toute autre personne exterieure. L'auditeur devient roi(reine) et profite pleinement de cette cascade d'énergie. Il y a sur ce CD 11 titres, quelque chose qui semble être bien plus qu'un simple musicien et ses acolytes pour un acte de musique vivante... À les écouter, on jugerait entendre l'énergie d'une bande de copains bien décidés, tous ensemble, à se payer une tranche de bonne humeur, du genre fou de la musique à en être capable de dégainer les instruments même pendant le sommeil, à n'en pas douter (auraient-ils "jammé" la nuit ?). Que faire quand une musique qui ne s'adresse pas seulement à l'enregistrement mais se consacre à cet état purement vivifiant, en une synergie et une effervescence formidable entre plusieurs individus ? Les écouter, tout simplement et profiter pleinement de cet instant purement musical et ô combien humain. Max Fueris & co... que de la musique !

 


Michel Macom - Le progrès Lyon


"Allum’jazz2002»...Enfin, Max Fueris, nous apporte un dessert somptueux avec des interprètations de haut niveau avec «ô soleil» qui est d’ailleurs le titre de son nouvel album, puis suivent d’autres airs qui se terminent sous une ovation nourrie d’un public de connaisseurs qui a été séduit par ce groupe dont Max Fueris écrit aujourd’hui des compositions de style worldjazz..."

 


Philippe Bonnet - L’autre Lyon


...«Encore beaucoup d’heureuses surprises en perspective grâce à ce musicien si dynamique, qui proclame avec sincérité et bonheur :
“La musique avant tout !»...

 


Gérard Herzhaft - Soul Bag


...«Lyon possède une des meilleures scènes du blues en France, bien plus ancienne que dans la plupart des villes. Le départ prochain de Maximilien Fueris, un batteur renommé qui a tourné avec les Movie Box, pour d’autres cieux lui a donné l’excellente idée de fêter ça en feu d’artifice. En organisant une rencontre au sommet des meilleurs harmonicistes lyonnais pour un concert copieux : baptisé “Harp Attack”»...